Après deux semaines d'âpres négociations, quelque 200 pays ont adopté samedi en Ecosse un compromis pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Mais si les mots "charbon" et "combustibles fossiles" ont été nommés pour la première fois au plus haut niveau, l'accord négocié jusqu'à la dernière minute est moins contraignant qu'espéré et ne mènera pas à un réchauffement limité à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris de 2015.
Qualifiant malgré tout la COP26 de "succès", Sultan al-Jaber, ministre émirati de l'Industrie et des Technologies avancées, a affirmé lundi que le monde était "toujours fortement dépendant du pétrole et du gaz". "L'industrie pétrolière et gazière devra investir plus de 600 milliards de dollars (...) chaque année jusqu'en 2030, ne serait-ce que pour répondre à la demande prévue", a-t-il déclaré à Abou Dhabi.
Donc sur ce, en route vers les 2°. C'est acté, c'est entendu, c'est termé !
