BMW n'avait pas annoncé d'objectifs de ventes pour son i3, sa première voiture électrique. On suppose pourtant que la marque était ambitieuse, puisqu'elle avait pris la peine de créer une structure indépendante, BMWi, pour commercialiser ses électriques. Les résultats commerciaux n'ont encore rien d'excitant, avec 5396 ventes d'i3 dans le monde au premier semestre 2014.
Ou moins de 1000 voitures par mois. Ces chiffres sont pourtant en hausse, puisque la voiture n'était pas disponible sur tous les marchés au début de l'année, mais sur le marché français (idem en Suisse), la BMW i3 est rare, et elle devrait le rester. Le constructeur allemand n'a pas arrangé les choses en signant un accord avec Bolloré pour permettre la recharge sur les bornes des réseaux Autolib à Paris, Bluely à Lyon et Bluecub à Bordeaux. Les bornes les plus lentes du pays (seulement 3,7 kW), les réseaux les plus bas de gamme pour charger une voiture qui se veut premium. On aurait préféré que BMW parvienne à un accord avec Tesla pour utiliser ses superchargers, ou qu'il modifie son auto pour permettre le branchement sur les bornes Chademo, qui sont déjà plus de 1100 en Europe.
La marque de Munich a déjà fait une erreur en choisissant une batterie trop petite pour son i3, une Renault Zoé a plus d'autonomie, si maintenant, elle met en avant la recharge lente... On espère que BMW va vite corriger le tir. L'i3 a un intérieur premium, des performances excitantes, mais pour justifier son prix, la clientèle attend aussi des moyens de recharge premium. Nous attendons une initiative pour une recharge très rapide (au moins 75 kW), et nous osons croire qu'elle apparaitra dans les semaines qui viennent.
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).Nous connaissons la suite qui perdure encore en 2014.
