Voilà j'ai achevé la lecture de ce 4ème volet. Sans regret car cette saga aura été excitante de A à Z et Ce dernier sur Alpine n'aura pas fait exception.
J'ai été plutôt "déçu" sur le volet historique de la A110. Enfin... déçu n'est pas le bon terme. Disons plutôt que je suis resté sur ma faim, sans trop savoir pourquoi.
J'ai été agacé par le volet A310. Mais là je savais parfaitement pourquoi. Ce capharnaüm d'approximations inerrantes à la marque et ceux qui l'ont "financé" m'agaçait bien avant l'écriture de ce livre.
J'ai été écœuré par le chapitre GTA. Sorte d'apothéose de gâchis issue de la A310. Là encore je n'ai pas attendu le livre.
La A610 quant a elle m'a laissé le goût amer d'une histoire forcément foutue d'avance, et j'ai refermé le chapitre. Je garde en mémoire, et c'est évidemment relaté, le camion rempli d'Alpine rouges chères à Lelouche.
Est venu la A110 contemporaine. Et là j'ai vraiment savouré l'instant. Les errances de cette ancienne danseuse avec laquelle Renault aurait bien aimé avoir le beurre, l'argent du beurre et le pot de la crémière sont derrière nous. Le travail cette fois est sérieux, les évolutions emballantes et le contenu comme le contenant extrêmement gratifiants et excitants.
Cela confirme si besoin était l'agréable essai que j'avais effectué d'une d'entre elle. Essai valant vraisemblablement achat futur, en fonction de l'orientation que prendront ceux qui nous servent de politiques et de ce que décidera sa respectable propriétaire actuelle.
Et j'ai compris ma déception concernant le premier volet A110 lié à la lecture du livre. Déception qui est d'ailleurs expliquée. Le premier volet manque furieusement de ce qui était absolument indissociable de la Reine Mère A110 : la compétition. L'odeur du Ferodo, les émanations du ricin, les grognements du Devil, bref, une époque héroïque que je n'ai connu qu'au travers une presse conséquente et les quelques souvenirs sur la fin de sorties familiales où l'on pouvait encore croiser en côte de ces vénérables machines à faire rêver les grands et les petits.
l'époque a changé, tout simplement.
Aujourd'hui c'est très différent. L'Alpine qui m'intéresse la plus en neuf serait la GT. La mieux finie, celle qui propose la définition qui m'irait le mieux sans rien perdre de ses spécifications.
La compétition au sens positif du terme a disparu du paysage et n'est plus que l'apanage de quelques fortunés divertissant leurs rentes dans ce loisir couteux. Il n'y a plus de transferts poétiques possibles. Plus de rêve.
Pourtant, assurément, l'Alpine n'a jamais été aussi excellente.
Je n'ai pas lu le chapitre gendarmerie et je ne lirai pas.
Et je persiste à penser, comme évoqué avec Biki, que la relectrice devrait faire un autre métier.
En tous cas comme disait l'autre, merci pour ce moment.
