Aujourd'hui, petit essai de la nouvelle "Plus Six" (PREMIÈRE ÉDITION - EMERALD). Pas la voiture que j'achèterai, personnellement (du moins, pas tout de suite ...), mais ça reste quand même une sacrée réussite ! Et un ORNI sur nos routes SUV-ifiées à outrance.
1075 kg pour 340 ch, sortis du 6 en lignes BMW double turbos (B58). Absolument rien à voir avec la Plus 4 que j'avais eu la chance de conduire sur un WE il y a quelques années. Aussi attachante que peu rigoureuse (et encore, je retiens les mots qui me viennent à l'esprit, tant en en ce qui concerne le chassis que le freinage).
Là, le chassis est rigoureux (bien de très souple). Les freins mordent forts (bien que l'attaque soit légèrement souple (spongieuse) - perso je n'aime pas - je préfère une attaque franche, quitte à martyriser les cervicales de mes passagers). Et le moteur ! Ca pousse ! Mais ça pousse ! Et ça ratatouille au lever de pied, et ça ratatouille au rétrogradage. C'est super rigolo ! Pas envahissant pour 2 sous, mais très gratifiant.
La boite 8 permet de jouer 1/2/3/4 à plus de 4.000 tours pour profiter des vocalises, et en 8 à 130, de cruiser à moins de 2.000 tours.
Les vocalises du 6 en ligne n'étant en rien gênées par l'autoradio ... qui est aux abonnés absents.
Les chiffres: 0 à 100 en 4.2, 267 km/h en vitesse de pointe, mais surtout, un couple omniprésent (500 Nm), disponible sans aucun temps d'attente. Ca catapulte de 80 à 130, c'est hallucinant, quand on pense à la philosophie et au look de l'auto.
Et un look ... gentleman driver, cosy, classe. Néanmoins plus large et plus posé que les versions précédentes.
Un peu la philo Aston: chic, classe, mais qui dépose 99% de la production actuelle. Sauf que là,
en plus, ça coche la case "sleeper". De quoi en surprendre quelques uns aux sorties de péages !
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